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Une stratégie « accélérée »

Aider vos clients à maximiser leurs cotisations au REER pour l’année 2019.

L’année 2020 est bissextile. Les clients ont donc jusqu’au 29 février 1 pour verser une contribution au régime enregistré d’épargne-retraite qui pourra être déduite du revenu de l’année d’imposition 2019. Cependant, juste après les fêtes de fin d’année, le budget de nombreuses familles est plus serré. 

La bonne nouvelle est que vos clients peuvent tout de même effectuer une cotisation avant la date limite et bénéficier des avantages. Un prêt REER est la stratégie « accélérée » qui peut aider les clients à augmenter leurs cotisations à un REER à un coût très faible – à condition qu’ils s’engagent à rembourser le prêt avec leur remboursement d’impôt.

Commençons par examiner comment le REER peut aider vos clients à atteindre leurs objectifs à long terme :

  • L’argent peut fructifier et générer un rendement composé, en report d’impôt à compter du jour où il est déposé dans un REER.
  • Les cotisations sont déductibles du revenu et, pour les personnes ayant un taux d’imposition marginal plus élevé, cela peut se traduire par une économie d’impôt substantielle lors de la déclaration de revenus.
  • Les premiers acheteurs peuvent retirer de leur REER jusqu’à 35 000 $ pour constituer une mise de fonds, grâce au Régime d’accession à la propriété; le retrait n’est pas imposable dans la mesure où il est remboursé dans les délais.
  • Le Régime d’encouragement à l’éducation permanente permet de retirer jusqu’à 20 000 $ pour reprendre des études; une fois encore, le retrait n’est pas imposable dans la mesure où il est remboursé dans les délais.

L’une des meilleures manières de cotiser à un REER est bien entendu de mettre en place un programme de placement périodique permettant aux clients de verser la cotisation annuelle maximale progressivement, tout au long de l’année. Les cotisations d’un faible montant ne semblent pas aussi exigeantes et des cotisations régulières peuvent aider les clients à respecter leurs objectifs en matière d’épargne. 

Toutefois, comme les conseillers financiers le savent mieux que quiconque, certaines personnes trouvent difficile de s’engager à économiser toute l’année pour maximiser leur contribution à un REER. Un programme de placement périodique permettant de verser des cotisations d’un faible montant déterminé peut donner aux clients plus de marge de manœuvre dans leur budget mensuel, ce qui facilite la mise en œuvre de cette stratégie. D’autres préféreront verser une cotisation unique au cours des 60 premiers jours de l’année, lorsqu’ils savent combien il leur reste d’argent après avoir payé les dépenses de l’année. Dans les deux cas, il se peut qu’ils n’aient pas assez d’argent pour maximiser ou effectuer leurs cotisations au REER.

L’avantage du prêt REER

C’est dans ce cas qu’un prêt REER peut être très utile pour les clients. « Un prêt REER permet aux clients d’augmenter les cotisations totales à REER. Par la suite, ils peuvent utiliser le remboursement d’impôt pour rembourser le prêt. Ainsi, ils auront plus tôt plus d’argent à faire fructifier dans un régime à imposition différée, explique John Natale », chef, Service Fiscalité, retraite et planification successorale à Manuvie. « Comment calculer le montant du prêt REER pouvant être intégralement remboursé par le remboursement d’impôt? Il existe une formule : prenez le montant du remboursement prévu avant le prêt REER… et divisez-le par (1 - le taux d’imposition marginal [du client]). »

Voici un exemple de ce calcul. Supposons que votre client, M. Dufour, ait économisé 7 000 $ et qu’il soit prêt à cotiser à son REER – mais il aimerait cotiser davantage, car il dispose de 50 000 $ de droits de cotisation. Le taux marginal d’imposition de M. Dufour étant de 40 %, il s’attend à un remboursement d’impôt de 2 800 dollars (7 000 dollars x 0,40) avant d’envisager un prêt REER. Le montant du prêt REER pouvant être entièrement remboursé par le remboursement d'impôt est de 4 667 $ (soit 2 800 $ / [1-0,40]).

« Grâce à un prêt REER, M. Dufour a augmenté le montant de sa cotisation à 11 667 $ [7 000 $ + 4 667 $] pour un coût minime : les intérêts du prêt avant son remboursement. En supposant qu’il faudra à M. Dufour 90 jours pour rembourser le prêt, dont le taux d’intérêt est de 4 %, le coût total des intérêts restera inférieur à 50 dollars », explique Natale. 

À titre de comparaison, sans le prêt REER, M. Dufour pourrait verser les 7 000 $ au cours des 60 premiers jours de l’année, puis son remboursement de 2 800 $ lorsqu’il le recevra. La cotisation totale au REER sera de 9 800 $, comparativement à 11 667 $ – et seuls les 7 000 $ pourront fructifier en report d’impôt, à compter des 60 premiers jours de l’année. 

Cet exemple suppose que votre client verse sa cotisation au REER dans les 60 premiers jours de l’année, qu’il dispose de droits de cotisation suffisants et qu’il comprenne que les intérêts du prêt REER ne sont pas déductibles du revenu. Compte tenu de tout cela, c’est un moyen d’aider les clients à verser beaucoup plus d’argent plus rapidement dans un régime à imposition différée – et, tant qu’ils utilisent le remboursement d’impôt pour rembourser le prêt REER, le coût est très faible.

Pour cette stratégie, choisissez un prêt REER avec un taux d’intérêt concurrentiel, une option de paiement différé (pour qu’il n’y ait aucun paiement à faire avant le remboursement de l’impôt) et la possibilité de rembourser intégralement à tout moment sans pénalité.

Autres stratégies REER avantageuses

Vous cherchez d’autres moyens de persuader vos clients de tirer pleinement parti de leur REER pour augmenter leurs économies?

Les clients qui auront 71 ans en 2020 peuvent verser une dernière cotisation au REER cette année-là s’ils disposent de droits de cotisation inutilisés ou si leur revenu gagné en 2020 génère des droits de cotisation à un REER en 2021. S’ils versent cette cotisation dans les 60 premiers jours de 2020, la déduction fiscale correspondante ne doit pas nécessairement être demandée dans leur déclaration de revenus de 2019 ou 2020. Ils peuvent la reporter et l’utiliser pour réduire le revenu d’une année future, ce qui peut leur permettre d’éviter la récupération sur les prestations d’État calculées en fonction du revenu ou de bénéficier de certains crédits d’impôt.

Pour les clients mariés ou en union de fait dont les revenus sont inégaux, les cotisations versées à un REER de conjoint au cours des 60 premiers jours de l’année (ou à tout moment!) peuvent être déduites du revenu le plus élevé. Elles pourront être retirées dans les années qui suivent et imposées entre les mains de la personne ayant le revenu le plus faible, à condition qu’aucune cotisation à un REER de conjoint n’ait été versée au cours de l’année du retrait ou des deux années civiles précédentes. Cela signifie que les REER de conjoint peuvent permettre des économies d’impôt maintenant et le fractionnement du revenu plus tard, ce qui en fait un excellent outil de gestion de l’impôt. N’oubliez pas que les cotisations au REER de conjoint réduisent les droits de cotisation au REER de la personne qui cotise et qu’un client peut cotiser à un REER de conjoint jusqu’à la fin de l’année au cours de laquelle le conjoint fête ses 71 ans.

Qu’en est-il des clients qui n’ont pas de droits de cotisation à un REER? Proposez-leur de verser des cotisations dans le compte d’épargne libre d’impôt, qui permet de faire fructifier l’argent à l’abri de l’impôt, sans limite d’âge. La limite de cotisation au CELI pour 2020 est de 6 000 $; ceux qui n’ont pas encore ouvert un CELI ont accumulé 69 500 $ de droits de cotisation. C’est le moment idéal de faire fructifier le plus d’argent possible en franchise d’impôt dans un CELI. 

Pour plus de renseignements sur les REER et les CELI, visitez les pages du Service Fiscalité, retraite et planification successorale sur le portail des conseillers